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1 - Croyances et pratiques religieuses

Dans le Rouergue, de nouvelles pratiques religieuses apparaissent, la mort est prépondérente que cela soit en tant que fait ou en tant que préoccupation.

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2 - Le développement des confréries

Les  épidémies de peste vont entraîner le développement des confréries. Ce sont des associations de laïques fondées sur des principes religieux dans un but charitable ou de piété. La confrérie des Pénitents Noirs de Villefranche de Rouergue, la confrérie du Rosaire, et celle des Pénitents Blancs de Marcillac qui se sont installés en 1604 en font partis.

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3 - L'omniprésence de la mort dans les mentalités

Pendant les périodes de peste, les mentalités se retrouvent confrontées à l’omniprésence de la mort qui est au centre de la scène pendant toute la durée des épidémies. Les populations vont alors réagir de différentes façons face à ce fléau qui touche une grande partie des habitants du Rouergue.

Sylvie Mouysset dans La peste de 1628 en Rouergue explique que « Maître Delavernhe, notaire à Montbazens, habitué à établir une vingtaine de testaments par an, voit arriver à son étude onze personnes, le 9 octobre 1628, dans le même but d'organiser leur succession ». Ici, on voit que la population est consciente du risque élevé de contagions et du risque réel de mourir à leur tour de la peste.

De plus, les croyances religieuses vont laisser place à des croyances païennes faites de fantasmes et d’angoisses. Le démon est lié de manière fréquente à la peste et à la mort. Des superstitions se développent comme le fait qu’enterrer les cadavres à l’envers provoquerait l’arrivée de la peste.

À Avignon, une femme a même été enterrée debout pour s’assurer de rejeter la maladie et à Sauveterre, un chat a été attaché à un cadavre ce qui permettait d’éloigner la mort.

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