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Le livre des lumières

 

Le XVIIIème siècle se caractérise par l'opulence et le raffinement liés en grande partie à l'évolution des mentalités et des moeurs. L'espace typographique du livre gagne en élégance et en clarté, le livre se regarde avant de se lire.

La gravure sur bois est remplacée définitivement par la gravure sur cuivre : taille douce avec le burin. Cette ère consacre le triomphe des illustrateurs qui se distinguent définitivement des graveurs.

Le réseau des académies de province se développe, un lectorat cultivé s'accroît, ainsi que populaire qui n'est pas négligeable. L'essor du roman caractérise le siècle et l'influence anglaise est décisive tant sur le plan philosophique que scientifique ou littéraire. Les femmes sont de grandes lectrices et commencent elles-mêmes à prendre la plume.

Si la théologie accuse un net déclin, la production de livres de dévotion de La Bibliothèque Bleue destinée à un large public demeure abondante.

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La révolution industrielle

Au début du XIXème siècle, la presse qui imprime deux pages en un seul coup augmente le rendement par dix fois. La mécanisation tout d'abord adoptée dans le domaine de la presse, gagne ensuite celui du livre.

La photographie bouleverse la confection de l'illustration, en supprimant l'intermédiaire de l'artiste et de l'artisan chargés de reproduire des images sur bois, métal ou pierre.

La présentation matérielle du livre évolue aussi. Le brochage remplace la reliure traditionnelle. Les couvertures imprimées et illustrées embellissent les rayonnages des libraires.

Avec les progrès d'alphabétisation, la lecture n'est plus réservée à une élite cultivée. Elle devient un loisir accessible. Les éditeurs créent des collections à bon marché comme les grandes maisons d'éditions généralistes : Hachette, Larousse ou Flammarion. D'autres éditeurs proposent une production spécialisée comme Sirey et Dalloz en droit.

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