Garamont et Granjon seront les premiers fondeurs typographiques indépendants en France. La création de nouveaux caractères typographiques s'avère toutefois coûteuse. Le livre à figures fait apparaître de nouvelles formes de motifs ornementaux (bandeaux, fleurons, vignettes, cul-de-lampe) qui se substituent peu à peu à l'illustration. Cependant, les auteurs demeurent souvent hostiles à toute ornementation ou illustration de leurs textes.
La gravure sur bois est remplacée par la gravure sur cuivre, dont la finesse du trait permet de mieux traduire l'expression des artistes.
Don de M Delory Lestrade-et-Thouels Saugane
Collections des Musées du Rouergue - MR01 846
Conseil départemental de l’Aveyron
Origine inconnue
Collections des Musées du Rouergue - TMP-000068
Conseil départemental de l’Aveyron
Don de la famille Carrière à Villecomtal
Collections des Musées du Rouergue - MR13 977
Conseil départemental de l’Aveyron
La fonction première de la reliure est de protéger le document et d’en faciliter la manipulation. Car, les libraires le mettaient encore en vente en feuilles. En outre, les reliures des livres ont toujours été un élément de décor des pièces où ils sont rangés. Par ailleurs, différents types de reliure coexistent. Ils peuvent varier soit en fonction des souhaits du libraire ou du propriétaire du livre, soit en fonction de la région et de la qualité de couvrure souhaitée. Le velours était fréquemment utilisé pour des imprimés luxueux. Parmi eux, des exemplaires de livres d’heures parisiens possédaient des reliures à grand décor, estampées « à froid ». A l’inverse, les pièces courantes étaient le plus souvent « brochées », c’est-à-dire cousues, et recouvertes d’un parchemin ou d’un papier souple. Le premier se répand dans les reliures commerciales, car il est moins coûteux qu’une reliure. Le second, dit « de dominotier », est décoré de motifs obtenus grâce à la gravure sur bois.
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