« Deux administrations ont la plus grande influence sur l’industrie chevaline : les haras font naître, la Remonte achète » (rapport au conseil général de l’Orne du comte de La Genevray, 30 août 1845).
L’ordonnance du 11 avril 1831 du roi Louis-Philippe organise le service général des remontes. 15 dépôts de remonte militaire sont créés pour élever les poulains achetés ; aucun en Aveyron. Le 10 septembre 1926, le service des Remontes est supprimé et intègre en 1928 le ministère de l’Agriculture.
L’achat des poulains par les dépôts permanents de remonte est un débouché sûr pour l’éleveur.
Itinéraire suivi en mars 1888 en Aveyron par le comité d’achat de chevaux du dépôt de remonte militaire d’Aurillac (dép. du Cantal). Affiche-texte. 1888. [Arch. dép. Aveyron, 7 M 200].
D’après l’enquête de statistique équestre de 1831, l’Aveyron peut offrir annuellement pour la remonte de la cavalerie légère environ 600 à 700 chevaux des deux sexes.
En 1911, seuls 21 poulains issus du dépôt d’étalons de Rodez ont pu être achetés par l’administration militaire. Les achats de cette dernière sont trop irréguliers et restreints. La concurrence de la production mulassière est très forte car plus facile et plus rémunératrice. Les mules sont assurées de trouver preneurs lors des foires.
Tenue et équipement du 22e régiment de chasseurs à cheval de Poitiers (dép. de la Vienne). Dessin aquarellé sur la lettre du soldat aveyronnais Delpal envoyée à ses parents au village d’Altès (Saint-Pierre, com. de Séverac-le-Château, dép. Aveyron). 23 novembre 1813. [Arch. dép. Aveyron, 1 J, non coté]
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