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Paquetage

Au début du XXe siècle, l’armée française est une armée fière de ses traditions du premier et du second empire. Hélas, ces mêmes traditions et le conservatisme de ses généraux vont retarder sa modernisation.

Les tenues sont sensiblement les mêmes que celles de la défaite de 1870. Il en est de même pour le paquetage :

le soldat possède un sac à dos inadapté à la marche, une gamelle don le modèle date de 1852,  des couverts en fer étamés qui donnent un goût affreux à la nourriture…
                                            

 

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Armes et décorations

 

L’armement du soldat de 14 est heureusement plus moderne que sa tenue ou son équipement, la combinaison des deux lui permettant de lutter efficacement contre l’envahisseur Allemand.

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Coiffe

En août 1914, le soldat français part au combat avec pour seule coiffure un képi rouge et gris de fer bleuté (rouge et noir pour les officiers) hérité de l’armée de Napoléon III.

Cette coiffure ne protège les combattants que du soleil et de la poussière. Un couvre képi bleu fait partie du paquetage pour camoufler la couleur rouge.

En tenue de repos, il porte un bonnet de police appelé également calot. Il est de la même couleur que son uniforme. Les médecins du service de santé se plaignent d’une trop grande quantité de blessés à la tête.

En 1915, le colonel d'intendance Louis Auguste Adrian (également inventeur du baraquement démontable Adrian) propose un casque d’acier qui sera retenu sous le nom de casque Adrian modèle 1915.

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Uniforme

 

Tout comme la coiffure, l'uniforme du fantassin de 1914 ne change que très peu de l'uniforme de la guerre précédente de 1870. Le soldat français se bat comme à la parade. La seule différence avec la tenue de sortie est qu'il enlève les épaulettes rouges pour partir en manoeuvre ou à la guerre.

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